À l’aube des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, notre syndicat a souhaité éclairer ses adhérents sur les positions des candidats à la députation sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’agriculture.

Dans cette optique, les présidents des départements de Bourgogne Franche-Comté, ont envoyé un courrier aux candidats avec une série de 10 questions fermées (réponses par oui ou non) qui permettront à nos membres de mieux comprendre leurs engagements et perspectives en matière agricole.

Pour le département du Doubs et Territoire de Belfort, 41 candidats se sont présentés, nous avons avons eu 27 adresses mails et 7 ont répondu à notre courrier. Voici leurs réponses :

 

1. Vous opposerez-vous à tout nouvel accord de libre-échange incluant un volet agricole favorisant des importations ne respectant pas nos normes et venant concurrencer les productions françaises ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui, C’est pourquoi non n’avons pas voté le CETA.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui , Nous tenons à affirmer notre opposition claire et résolue à tout nouvel accord delibre-échange incluant un volet agricole qui favorise des importations ne respectant pas les normes en vigueur et venant concurrencer les productions françaises. En effet, ces accords mettent en péril nos agriculteurs, notre souveraineté alimentaire et la qualité de nos produits. Nous croyons fermement que les productions françaises, respectueuses des normes environnementales et sanitaires strictes, doivent être protégées contre une concurrence déloyale.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, la priorité sera donné aux productions nationales et surtout locales.

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, je suis le candidat qui a porté le sujet de la réciprocité des normes lors du projet de loi agricole

Nicolas PACQUOT (Horizons) : Oui

 

2. Soutiendrez-vous l’exception agri-culturelle( à l’instar de l’exception culturelle, sortie de l’agriculture de l’OMC et des accords de libre-échange) ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Non, L’agriculture française est exportatrice et doit le demeurer mais pas à
quel prix. Il faut des clauses-miroirs qui imposent aux importations les mêmes règles sociales et environnementales. n’importe

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous sommes fermement convaincus que la souveraineté nationale et la protection de nos intérêts stratégiques doivent être au coeur de nos politiques. L’agriculture française, avec ses normes élevées de qualité et de respect de l’environnement, représente un pilier essentiel de notre identité et de notre économie. Nous devons obtenir l’exception agri-culturelle pour protéger nos agriculteurs des effets dévastateurs des accords de libre-échange et des règles de l’OMC qui favorisent souvent les importations de produits ne respectant pas nos normes. À l’instar de l’exception culturelle qui a permis de protéger notre patrimoine audiovisuel, il est impératif de sortir l’agriculture des négociations commerciales internationales afin de préserver notre modèle agricole unique. Cette démarche garantira que nos agriculteurs ne soient pas soumis à une concurrence déloyale et que nos consommateurs puissent continuer à bénéficier de produits sûrs, de qualité et respectueux de l’environnement. En défendant l’exception agri-culturelle, nous réaffirmons notre engagement à soutenir une agriculture française forte, indépendante et durable, fidèle aux principes de souveraineté nationale chers aux gaullistes.

Brandon Kemps (DLF) : Oui

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, je suis favorable à ce que l’agriculture soit considérée comme un secteur spécifique pour mettre fin à la concurrence déloyale.

Nicolas PACQUOT (Horizons) : Je soutiendrai l’exception agriculturelle mais pas la sortie de l’agriculture de l’OMC et des accords de libre échange. Tout comme la culture, l’agriculture reste liée à des relations économiques qui permettent à nos agriculteurs, comme à nos artistes de vivre de leur métier.

 

3. Soutiendrez-vous une uniformisation des normes environnementales entre tous les pays de l’U.E. et l’arrêt immédiat des surtranspositions en France ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui, C’est une position constante des Républicains qui ont déposé plusieurs textes et amendements contre la surtransposition véritable mal français.

Marion Kemps Houver (DLF) : L’environnement et l’économie sont deux piliers essentiels de notre nation. En tant que gaullistes, nous devons trouver un équilibre entre la protection de notre environnement et la préservation de notre souveraineté économique. Il est impératif que la France, en tant que nation souveraine, veille à ce que les normes environnementales soient justes et équitables à travers toute l’Union européenne.
Une uniformisation des normes environnementales entre les pays de l’UE est nécessaire pour assurer une concurrence équitable et éviter les distorsions qui pourraient avantageusement favoriser certains au détriment de la santé de notre environnement et de nos citoyens. Cependant, nous devons également être vigilants pour que cette uniformisation ne conduise pas à une baisse des normes de protection environnementale en Europe.
Quant aux surtranspositions, il est vrai que la France a parfois adopté des règles plus strictes que celles imposées par les directives européennes. Cela a été motivé par notre volonté de protéger notre environnement et la santé de nos concitoyens. Cependant, nous devons évaluer ces surtranspositions avec discernement afin de préserver notre compétitivité économique tout en assurant une protection efficace de l’environnement.
En conclusion, nous devons travailler avec nos partenaires européens pour garantir des normes environnementales rigoureuses et équitables, tout en réduisant les surtranspositions qui pourraient nuire à notre compétitivité. C’est ainsi que nous assurerons un avenir durable pour nos industries, nos agriculteurs et nos citoyens, dans le respect de notre souveraineté nationale et de nos engagements européens. »

Brandon Kemps (DLF) : Oui, le fait que les pays ne soit pas sous une même norme dans l’UE n’est déjà pas normal.

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, équité & compétitivité ; cohérence environnementale ; simplification administrative ; solidarité européenne.

Nicolas PACQUOT (Horizons) : Oui

 

4. Soutiendrez-vous une évolution de la Politique Agricole Commune allant vers le remplacement progressif des aides agricoles par une régulation des prix, afin que ceux-ci permettent la rémunération des agriculteurs ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Non, La vocation de la PAC n’est pas la régulation des prix.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous soutiendrons une évolution de la Politique Agricole Commune (PAC) allant vers le remplacement progressif des aides agricoles par une régulation des prix, afin que ceux-ci permettent une rémunération juste et équitable des agriculteurs.
La vision gaulliste repose sur la souveraineté nationale et la protection de nos agriculteurs, qui sont les gardiens de notre terre et de notre patrimoine alimentaire. Actuellement, les aides agricoles sont nécessaires pour compenser les fluctuations du marché et les pressions économiques, mais elles ne représentent pas une solution durable pour assurer la pérennité de notre agriculture.
En régulant les prix, nous pouvons garantir aux agriculteurs une rémunération stable et juste, reflétant réellement la valeur de leur travail et de leurs produits. Cette approche permettrait également de réduire la dépendance aux subventions et d’encourager des pratiques agricoles plus durables et responsables, tout en renforçant notre autonomie alimentaire. Cette évolution vers une régulation des prix est cohérente avec les principes gaullistes d’indépendance économique et de justice sociale. Elle permettra de soutenir nos agriculteurs, de préserver notre patrimoine agricole et de garantir aux consommateurs des produits de qualité, tout en contribuant à une agriculture plus respectueuse de l’environnement et des ressources naturelles.
En adoptant cette approche, nous affirmons notre engagement à construire un avenir agricole solide et durable pour la France.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, l’agriculture ne doit pas vivre de subvention. Les prix doivent être à la hauteur des charges qui pèsent sur les exploitations.

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui pour adapter les revenus des agriculteurs aux réalités du marché. Cela permet également de simplifier les procédures, plus contribuer à un marché plus équitable.

Nicolas PACQUOT (Horizons) : Non, l’histoire et l’expérience montrent que toute forme d’économie dirigée ou d’interventionnisme est une impasse à fortiori dans l’agriculture. Je m’inscris dans les mêmes actes dans la loi d’orientation agricole afin de permettre une meilleure et plus juste rémunération de nos agriculteurs.

 

5. Etes-vous prêt à vous engager pour une diminution drastique du nombre de normes et obligations pesant sur les agriculteurs, y compris sur le plan environnemental ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui, L’inflation des normes, souvent surtransposées, étouffent l’économie française en général et les agriculteurs notamment. Leur suppression ou leur allégement doit être une priorité sans pour autant renoncer au respect de l’environnement qui est aujourd’hui une évidence pour tous. Mais la dépénalisation des atteintes non intentionnelles obtenues dans le PJLOA à l’Assemblée nationale ainsi que le droit à l’erreur doivent être défendus.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous sommes prêts à nous engager pour une diminution drastique du nombre de normes et obligations pesant sur les agriculteurs, tout en veillant à maintenir un équilibre nécessaire sur le plan environnemental.
Les agriculteurs français sont des acteurs essentiels de notre nation, garantissant notre souveraineté alimentaire et préservant notre patrimoine rural. Il est impératif de réduire les contraintes bureaucratiques et administratives qui pèsent lourdement sur leurs épaules, afin de leur permettre de se concentrer sur leur mission première : produire des aliments de qualité pour nos concitoyens. Toutefois, cette réduction des normes ne doit pas se faire au détriment de notre engagement en faveur de l’environnement. Il est possible de simplifier les régulations tout en promouvant des pratiques agricoles durables et respectueuses de notre planète. L’objectif est de trouver un juste milieu, où les agriculteurs sont libérés des lourdeurs administratives inutiles, mais continuent de bénéficier de cadres clairs et efficaces pour protéger les ressources naturelles et la biodiversité. En nous engageant pour cette diminution des normes, nous réaffirmons notre attachement à une France forte, souveraine et responsable, où nos agriculteurs peuvent prospérer dans un environnement favorable et équilibré.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, Simplifions les normes au maximum. Cette réduction des normes ne doit pas se faire au détriment de notre engagement pour l’environnement.

Floriane Jeandenand (RN) :

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, nous avons enclenché une première étape avec le volet simplification de la loi agricole

Nicolas PACQUOT (Horizons) : En attente de réponse

 

6. Vous engagez-vous à soutenir le modèle familial d’exploitation agricole, en particulier en allégeant la charge administrative, en favorisant circuits courts et vente directe, en luttant contre l’accaparement des terres par des coopératives financières ?

Eric Fusis (RN)  : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui et Non, Oui au modèle familial d’exploitation agricole, à l’allégement des charges administratives et aux circuits courts et vente directe. En revanche le rôle des outils de portage du foncier comme la SAFER est indispensable, précisément pour lutter contre la financiarisation des terres.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous nous engageons résolument à soutenir le modèle familial d’exploitation agricole.
L’agriculture familiale représente le coeur battant de la France rurale et de notre souveraineté alimentaire. Elle incarne des valeurs de travail, de tradition et de respect de la terre qui sont essentielles à notre identité nationale. Pour préserver et renforcer ce modèle, nous devons prendre des mesures concrètes. Premièrement, nous allégerons la charge administrative qui pèse lourdement sur les exploitations familiales. Les agriculteurs doivent pouvoir se concentrer sur leur travail plutôt que sur des tâches bureaucratiques complexes et souvent inutiles. Simplifier les procédures administratives est une priorité pour libérer le potentiel de nos agriculteurs. Deuxièmement, nous encouragerons les circuits courts et la vente directe. En favorisant ces modes de distribution, nous renforcerons les liens entre les producteurs et les consommateurs, assurant ainsi une meilleure rémunération des agriculteurs et une alimentation de qualité pour nos concitoyens. Troisièmement, nous lutterons fermement contre l’accaparement des terres par des coopératives financières et autres entités spéculatives. La terre doit rester entre les mains de ceux qui la cultivent avec passion et dévouement, non être un objet de spéculation. Nous mettrons en place des mesures pour protéger les exploitations familiales et garantir l’accès à la terre pour les générations futures. En soutenant le modèle familial d’exploitation agricole, nous réaffirmons notre attachement à une France forte, souveraine et fière de ses racines rurales. Nous sommes déterminés à protéger et promouvoir ce modèle pour le bien de notre pays et de nos agriculteurs.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, moins d’administratif, plus de circuits courts.

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, Enjeux : préservation des savoir-faire, lutte contre l’accaparement des terres, la consommation local de favoriser des produits de qualité, plus réduire l’empreinte carbone.

Nicolas PACQUOT (Horizons) : En attente de réponse

 

7. Favoriserez-vous la consommation locale dans la restauration collective ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui, Cela se fait déjà et doit être encouragé.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous favoriserons la consommation locale dans la restauration collective.
La promotion de la consommation locale est une priorité pour plusieurs raisons essentielles. Tout d’abord, elle permet de soutenir nos agriculteurs et producteurs locaux en leur offrant des débouchés stables et rémunérateurs. En intégrant davantage de produits locaux dans la restauration collective, nous renforçons l’économie locale et soutenons les exploitations familiales qui sont au coeur de notre identité rurale.
De plus, la consommation locale garantit une meilleure qualité des produits. Les aliments locaux sont souvent plus frais, ayant parcouru de courtes distances avant d’arriver dans nos assiettes. Cela se traduit par une meilleure valeur nutritive et gustative, contribuant ainsi à la santé et au bien-être de nos concitoyens, en particulier des enfants dans les cantines scolaires.
Favoriser les circuits courts et la consommation locale contribue également à la réduction de notre empreinte carbone. En limitant les distances de transport, nous réduisons les émissions de gaz à effet de serre et participons ainsi à la lutte contre le changement climatique. C’est un engagement en faveur d’un avenir plus durable pour les générations futures.
Enfin, la consommation locale renforce le lien social et culturel entre les producteurs et les consommateurs. Elle permet de valoriser le patrimoine agricole et culinaire de nos régions, et de sensibiliser les citoyens à l’importance de soutenir une agriculture de proximité et respectueuse de l’environnement.
En favorisant la consommation locale dans la restauration collective, nous nous engageons à construire un modèle alimentaire plus juste, durable et ancré dans les territoires. C’est une démarche qui bénéficie à tous : aux agriculteurs, aux consommateurs, et à notre environnement.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, cela doit être une priorité

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, c’est l’un des combats que je porte, à la fois en tant que député de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, et en tant qu’élu municipal.

Nicolas PACQUOT (Horizons) : En attente de réponse

 

8. Soutiendrez-vous la mise en place d’avantages financiers favorisant la transmission des exploitations et l’installation des jeunes (suppression ou allègement de la taxe foncière sur les terres agricoles, des frais de succession, ….)

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui, c’est l’un des principaux reproches que nous avons fait au PJLOA, l’absence de mesures financières et fiscales.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous soutiendrons résolument la mise en place d’avantages financiers favorisant la transmission des exploitations agricoles et l’installation des jeunes agriculteurs. La transmission des exploitations agricoles est un enjeu crucial pour assurer la continuité et la pérennité de notre agriculture. Il est essentiel de faciliter cette transmission en supprimant ou en allégeant les charges fiscales qui peuvent constituer un obstacle majeur, telles que la taxe foncière sur les terres agricoles et les frais de succession.
En offrant des avantages financiers, nous encourageons les propriétaires à transmettre leurs exploitations à la nouvelle génération et à faciliter l’installation des jeunes agriculteurs. Cela garantit non seulement la transmission du savoir-faire et des traditions agricoles, mais aussi la vitalité de nos campagnes et la sécurité alimentaire de notre pays. Cette politique s’inscrit dans la continuité de notre vision gaulliste, qui valorise la souveraineté nationale et la protection de notre patrimoine agricole. En soutenant activement la transmission des exploitations et l’installation des jeunes, nous assurons un avenir prometteur pour notre agriculture, fondé sur des bases solides et durables.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, cela fait partie des priorités pour soutenir nos agriculteurs

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, c’est justement l’esprit de la loi d’orientation agricole que nous avons votée il y a un mois à l’assemblée nationale

Nicolas PACQUOT (Horizons) : En attente de réponse

 

9. Faciliterez-vous la création de retenues d’eau, l’entretien des fossés, étangs et cours d’eau en vue de lutter contre inondations et sécheresses ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui, l’aide à l’installation de citernes pour améliorer l’autonomie en eau des exploitations.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous faciliterons résolument la création de retenues d’eau, l’entretien des fossés, étangs et cours d’eau dans le but de lutter efficacement contre les inondations et les sécheresses. Il est impératif de renforcer notre infrastructure hydraulique pour prévenir les risques naturels et protéger nos territoires contre les effets néfastes des événements climatiques extrêmes. En facilitant la création de retenues d’eau, nous augmentons notre capacité de gestion des ressources en eau, essentielle tant en période de sécheresse qu’en cas de crues. L’entretien régulier des fossés, étangs et cours d’eau est tout aussi crucial. Cela permet non seulement de maintenir la libre circulation des eaux et de prévenir les inondations, mais également de préserver la biodiversité et les écosystèmes aquatiques qui sont vitaux pour notre environnement. Cette démarche s’inscrit dans notre engagement à protéger notre territoire et à assurer la sécurité de nos concitoyens face aux aléas climatiques. En investissant dans ces infrastructures et en facilitant leur développement, nous contribuons à un environnement plus résilient et durable pour les générations futures, en accord avec les principes de souveraineté et de protection de notre patrimoine chers aux gaullistes.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, l’eau sera de plus en plus un enjeu majeur. Des installations hydrauliques doivent être mises en place partout.

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, avec l’augmentation des phénomènes climatiques extrèmes, il est impératif de développer des infrastructures adaptées

Nicolas PACQUOT (Horizons) : En attente de réponse

 

10. Etes-vous favorable à la liberté pour les agriculteurs de produire leurs propres semences et de vendre leurs céréales sans passer par un intermédiaire ?

Eric Fusis (RN) : Oui

Annie Genevard (LR) : Oui, J’y suis favorable non seulement pour les cultures mais aussi pour les variétés d’herbe adaptées au Massif du Jura. Mais il faut favoriser aussi le travail des coopératives en la matière.

Marion Kemps Houver (DLF) : Oui, nous sommes favorables à la liberté pour les agriculteurs de produire leurs propres semences et de vendre leurs céréales sans passer par un intermédiaire.
La liberté d’action des agriculteurs est essentielle pour assurer leur autonomie et leur indépendance économique. Permettre aux agriculteurs de produire leurs propres semences leur donne le contrôle sur leur cycle de production et leur permet d’adapter leurs cultures aux spécificités locales et aux besoins du marché. De même, la possibilité de vendre leurs céréales directement, sans intermédiaire, offre aux agriculteurs une plus grande marge de manœuvre pour négocier des prix justes et compétitifs. Cela favorise également les circuits courts et renforce les liens entre producteurs et consommateurs, contribuant ainsi à une agriculture plus durable et responsable. En soutenant la liberté pour les agriculteurs de produire et de commercialiser leurs produits de manière autonome, nous défendons les valeurs de souveraineté alimentaire et de respect de l’agriculture familiale. C’est une démarche qui va dans le sens d’une France forte, où les agriculteurs jouent un rôle central dans la sécurité alimentaire et la vitalité économique de nos régions.

Brandon Kemps (DLF) : Oui, pour une meilleure qualité de produits, je suis favorable à cela.

Floriane Jeandenand (RN) : Oui

Laurent Croizier (MODEM et indépendant) : Oui, nombreux bénéfices : réduction du coût de production, prix compétitifs souveraineté économique, qualité des produits

Nicolas PACQUOT (Horizons) : En attente de réponse

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