Lors de ce salon, le ministre de l’agriculture chargé par son gouvernement  d’anesthésier les paysans avec quelques centaines de millions d’euros ne convainc plus grand monde.
Mathématiquement, comme nous l’avons déjà connu ces dernières années, cela se traduira par un chèque de quelques centaines d’euros pour chaque éleveur, à moins que ce soit encore des possibilités de prêts pour rembourser d’autres prêts.

Travailler en dessous des coûts de production ou être autorisés à emprunter d’avantage (avances sur prime) font prendre conscience aux éleveurs encore lucides que cela nous mène tout droit à l’aliénation de notre outil de travail. L’étape suivante, d’autant plus facilitée, étant bien sur l’intégration ; déguisée et présentée sous le terme de « contractualisation » de notre métier tant voulue par le gouvernement et son fidèle serviteur la FNSEA.

Nous sommes loin de solutions raisonnables et sensées, plus proche de l’outrage et de la mendicité pour un secteur d’activité qui a vu ses revenus chuter de 34 % en 2009 et 23 % en  2008.
Nous voulons vivre de notre produit, n’en déplaise à certains, il va falloir analyser la légitimité et la performance de toutes les structures que nos anciens ont créées, et qui aujourd’hui, nous étouffent.

Mardi  14 septembre 2010

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Francis Galtier - 06 80 17 85 09
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