Un accord de libre-échange est en cours de négociation entre l'Europe et les États-Unis depuis juillet 2013. Les États-Unis plaident pour la suppression de toutes les barrières tarifaires dans le cadre des échanges avec l'Europe.

 

Ce que peuvent craindre les viticulteurs européens

En matière viticole, l’enjeu pour les États-Unis est d'arriver à utiliser des mentions d'appellations ou des indications géographiques d'Europe pour pouvoir désigner leurs vins. Dans ce domaine, l'épisode de l'accord bilatéral de 2005 où la commission avait déjà failli brader les noms des appellations reste ancré dans les mémoires. Ce sont pourtant les producteurs européens qui ont travaillé durant des générations pour développer leurs appellations et leur permettre d'acquérir une renommée internationale. Les appellations ne peuvent pas s'appréhender comme des marques, elles évoquent un terroir, une typicité, un savoir-faire, c'est aussi leur volume limité qui traduit leur spécificité.


La Coordination Rurale appelle l'Union Européenne a être intransigeante sur la défense des appellations. La balance commerciale du secteur viticole est excédentaire, l'Europe doit donc tout mettre en œuvre pour préserver nos vins d'une libéralisation préjudiciable. Par ailleurs, la CR rappelle que les États-Unis ne sont pas membres de l'OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin) et ne respectent donc pas des normes de vinification aussi strictes que celles d'Europe.

 

 

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