La Tunisie et l'Algérie ont déclaré à l'OIE (Organisation Mondiale pour la santé animale) des cas de fièvre aphteuse. Étant donné les nombreux échanges (animaux, biens, personnes) existants entre ces pays et l'Union Européenne, la ré-apparition de cette maladie a obligatoirement des impacts sur nos élevages.


La première conséquence est économique puisque ces deux pays ont immédiatement fermé leurs frontières et n'importent plus d'animaux vivants. Sur le dernier trimestre 2013, la France avait exporté plus de 30 000 bovins vers ces destinations. Si les échanges restent bloqués, les cours des bovins (maigres ou gras) vont être fortement perturbés. La CR a demandé au ministère de l'agriculture de mettre tout en œuvre pour trouver des solutions visant à rétablir le commerce.
La deuxième conséquence réside dans le risque d'importer cette maladie sur notre territoire par l'intermédiaire d'échanges directs (port-aéroport), ou par le biais d'une propagation par l'Espagne via le Maroc. Aucune piste ne doit être négligée et l'ensemble de l'Union Européenne doit agir de manière coordonnée pour éviter cette catastrophe sanitaire et économique.

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