Dans les prochains jours, des parlementaires européens vont déposer une proposition de résolution sur l'étiquetage de l'origine des viandes des produits transformés. La Coordination Rurale soutient cette initiative et espère que les consommateurs seront enfin informés en toute transparence.



En France, les animaux sont totalement tracés, et ce, jusqu'à la sortie des élevages. Pourquoi s'acharne t-on à faire disparaître ces informations et à laisser le consommateur dans l'interrogation la plus totale ?


Depuis l'annonce de fraudes majeures qui ont ensuite été relayées par les médias, le sujet de l'étiquetage des viandes a été abordé à plusieurs reprises au Parlement européen. Cependant, le manque de scrupules d'un nombre très restreint d'industriels fait courir un grand risque à l'ensemble de la filière et in fine aux éleveurs.


Pour conserver la confiance des consommateurs, il est urgent de mettre en place cette traçabilité jusque dans les produits transformés. La CR souhaite que cette proposition ne reste pas un vœu pieux de quelques parlementaires et que les dirigeants européens considèrent et valorisent enfin le travail des éleveurs au lieu de les noyer sous des contraintes qui alourdissent significativement leurs coûts de production.


A travers cet embryon de traçabilité, la CR espère que les agriculteurs et en particulier les éleveurs de porcs, de vaches, de volailles, de chevaux,… pourront un peu reprendre la main sur la commercialisation de leurs produits. Pour ce faire, il ne faut pas que le Parlement remette à plus tard ce début de traçabilité, en invoquant son coût comme cela avait était le cas avec le « né, élevé et abattu ». Les éleveurs supportent le coût de la traçabilité « amont », pourquoi en serait-il autrement pour le reste de la filière ?

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