Commandos, séquestrations, actes barbares ; des mots qui au lendemain du carnage humain perpétré à Paris ont assurément tout leur sens. Sans aucun discernement, l'Alepe emploie ces mêmes mots pour qualifier dans son communiqué la manifestation de la CR48 du lundi 9 novembre. Ces propos, sans fondement, discréditent leurs auteurs.


L'objet de notre déplacement au siège de l'Alepe était de rencontrer son président, enseignant dans un établissement agricole. Rédacteur d'une longue tribune pro-loup, parue en septembre dernier dans la Lozère Nouvelle, il y mentionnait en des termes très blessants pour les éleveurs l'« indispensable rôle du loup ».

Notre légitime colère après deux nouvelles attaques sur un troupeau de brebis à Sauveterre s'explique aussi par l'intervention partisane de l'Alepe dans les écoles de Lozère. Sur le sujet des prédateurs, les salariés de cette association délivrent à de jeunes enfants malléables une propagande dogmatique intolérable.

Comment le Préfet peut-il être surpris par notre réaction, lui qui dit mener une « politique qui doit soulager les éleveurs » (Midi Libre du 13/11/15) alors que nous lui demandons de nous protéger ?
Les réunions de travail, pas plus que les autorisations de tirs ou de prélèvements ne solutionnent nos angoisses. Pour rappel, toutes ces mesures sont restées sans effet.

Au final, les réactions hostiles, peu nombreuses au demeurant, dans la presse écrite suite au chambardement de l'Alepe mettent en avant les affinités sélectives de leurs auteurs. Ce sont de piètres donneurs de leçons. Untel, ancien adepte du démontage de Mac Do et d'installations scientifiques, devenu un rentier de la politique, tel autre en mal de notoriété, dernier représentant d'une idéologie qui fit quelques millions de morts chez les paysans Koulaks de l'ex URSS... Rien qui ne surprenne la CR48.

 

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