Après la fiscalité comportementale, une nouvelle taxation est proposée par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies (Mildt). Cette dernière soutient que « l'alcool, produit qui procure le plus de plaisir et de bien-être, est simultanément le produit le plus dangereux ».

Le dernier rapport, remis le 7 juin par le professeur M. Reynaud à la Mildt, conclut que l'alcool est le produit le plus dangereux, avant l'héroïne et la cocaïne, car il entraîne de nombreux dommages sanitaires et sociaux. Il propose d'adopter une fiscalité proportionnelle au degré d'alcool, sans aucune exception, y compris pour les vins d'appellation. Il préconise de revenir aux origines de la loi Evin : interdiction de la publicité sur internet, interdiction des supports publicitaires à destination des jeunes, mise en place d'une taxe au prorata des investissements marketing. Contre les addictions, la fiscalité ne sera jamais assez forte : seule la prévention est un remède adapté. S'il faut remplir les caisses de l’État, alors qu'on le dise clairement. Mais les prétextes sanitaires commencent à suffire : la prohibition n'est pas une solution.

Dans la même catégorie

Économie
Bourgogne Franche-Comté
Environnement
Prédateurs et nuisibles