L'ONEP a fait remonter aux pouvoirs publics la détresse économique des élevages porcins. Depuis déjà 5 ans, ces derniers suffoquent (production en chute libre, fermetures d'abattoirs, embargo russe, concurrence dans l'UE....).

Le manque de rentabilité bloque les investissements, les mises aux normes, les reprises et contraint 1/3 des éleveurs à abandonner la production.

A force d'imposer aux éleveurs toujours plus de contraintes et des prix inférieurs aux coûts de production, la filière doit maintenant faire face à un manque de productivité qui rend nos outils d'abattage sur-dimensionnés et donc de moins en moins efficaces sur le plan économique.
La CR et l'ONEP avait mis en garde abatteurs et transformateurs contre ce tragique déclin mais ces derniers ont préféré faire la sourde oreille et continuer à traiter les producteurs comme une variable d'ajustement.

Désormais, les producteurs ne sont plus les seuls à payer les pots cassés de cette entêtement puisque les abattoirs ferment les uns après les autres. L'abattoir de Gad à Josselin (56) a fait les frais du manque d'animaux.

Le plan de reprise envisagé doit s'accompagner d'un plan de sauvetage courageux pour les éleveurs afin de rattraper notre autosuffisance et redresser la filière française.

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