Alors que se tenait mardi 23 mai une réunion au ministère de l’Agriculture pour évoquer la mise en œuvre de l’assurance-récolte dans la filière viticole, la Coordination Rurale se satisfait des thématiques abordées, à savoir l’inadaptation du contrat socle actuel et le besoin de rendre attractif le système assurantiel, mais aussi et surtout que ne soit pas retenue l’idée d’une quelconque obligation à souscrire l’assurance-récolte. Comme le rappelle Xavier Desouche, viticulteur et responsable de la section viticole de la Coordination Rurale, « la Coordination Rurale n’est pas contre le principe de l’assurance-récolte mais contre son obligation. Par ailleurs, le socle établi actuellement n’est pas adapté aux spécificités régionales et la gestion des indemnisations est également à revoir. Un viticulteur bordelais qui vend son vin avec un an d’élevage sera imposé sur les ventes de sa précédente récolte et sur le revenu exceptionnel que représente son indemnisation alors que, du fait du gel de cette année, il n’aura aucun revenu l’an prochain. » Si l’amélioration du système assurantiel actuel est nécessaire, la section viticole de la Coordination Rurale rappelle que d’autres alternatives existent et sont à développer comme, par exemple, favoriser la mise en place des volumes complémentaires individuels (VCI) et améliorer les dotations pour aléas (DPA) en ne les limitant plus à 25 000 € mais à 85 % du chiffre d’affaires.

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