vignes

Mme Borzeix et M. Turenne reçoivent, pour le ministère de l'agriculture, l'ensemble de la filière viticole lors d'entretiens pour connaître leur position sur les droits de plantation. Le 12 mars, X. Desouche, président de la section viticole de la CR, était entendu.

Il a demandé le maintien des droits de plantation. Un encadrement national est nécessaire, avec des ajustements internes aux bassins. Il faut de la souplesse dans un encadrement strict, pour éviter les erreurs passées (comme le transfert des droits de Languedoc Roussillon vers Bordeaux).

D'autres points ont été abordés, à la demande du ministère : l'INAO et les vins sans indication géographique (IG).
La CR a regretté de ne pas être à l'INAO : on ne peut obtenir le consensus d'une filière que si tout le monde est autour de la table. Nos interlocuteurs se sont étonnés, alors que pourtant, c'est le ministère qui nomme les représentants INAO... La CR a demandé une réforme définitive : il est temps que cessent les changements de politiques et d'orientations pour arriver à une situation stable. Les viticulteurs ne peuvent pas travailler dans de tels sables mouvants.

La CR demande un encadrement des vins sans IG. La souplesse doit être limitée aux capacités d'absorption du marché et à un prix de vente afin de ne pas entraîner à la baisse les autres vins.

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