Nos représentants ont assisté aux deux réunions des 21 et 31 janvier concernant les fruits et légumes, l'horticulture et la viticulture. Il fallait ensuite renvoyer un tableau au ministère faisant des propositions d'actions à inclure dans le plan. Mais sachant que ces aides vont créer des disparités régionales et que la majorité du plan est axé sur la création de méthaniseurs, voici la réponse que nous avons envoyée au ministère.
Les propositions d'enveloppes qui nous ont été faites nous laissent sceptiques quant à l'ambition annoncée de relancer la compétitivité des entreprises agricoles. Aujourd'hui, la fiscalité et le coût de la main d'oeuvre sont les deux principaux freins à notre compétitivité. Ce ne sont pas les aides déconcentrées proposées qui changeront l'avenir des entreprises, même si le geste en ces temps financièrement difficiles est remarqué et apprécié.
D'autre part, la mise en œuvre de ces mesures nous paraît compromettre directement l'esprit de votre entreprise : en effet, les régions se saisiront de certaines mesures et pas des autres : cela va accroître les disparités régionales, déjà existantes sur le FEADER, entre les entreprises agricoles parfois d'une même appellation !
Ce que nous attendons du ministère, ce sont des réformes. Des réformes pour une vraie simplification, pour faciliter la gestion de nos entreprises. Nous vous invitons pour cela à reprendre nos contributions fournies à FranceAgriMer en décembre. Vous y trouverez nos propositions pour une agriculture plus compétitive et verrez que ces propositions, essentiellement basées sur le volet règlementaire, permettront des économies de gestion à l'Etat, une qualité assurée pour le consommateur et une rentabilité de nos entreprises agricoles.
Vous comprendrez que nous nous limiterons donc aux propositions réalisées pendant les réunions et ne complèterons pas le tableau renvoyé par vos soins. Je reste à votre disposition pour tout complément d'information.
