Philippe Motheron en tant que président de la CR 41 a cosigné avec les syndicats agricoles FNSEA 41, JA 41 et Confédération Paysanne 41, un courrier adressé au préfet du Loir-et-Cher, Monsieur Yves ROUSSET.

Pour rappel de la situation, le département connaît depuis plusieurs mois comme partout en région Centre, une situation de sécheresse extrême alors même que les stocks de fourrages étaient déjà au plus bas. En effet, avec la répétition de ce même scénario depuis quelques années, les exploitations entament le stock de fourrage de l'hiver dès l'été à cause de la sécheresse. L'élevage du département, comme de toute la région se retrouve ainsi toujours plus en difficulté.

En parallèle, une grande partie des maïs ont peu de rendements, à cause de cette sécheresse et des restrictions d'eau qu'elle entraîne. Mais même de faible valeur, ces maïs représentent malgré tout un stock d’aliment potentiel pour les animaux dans une situation de pénurie extrême. Pourtant une partie trop importante ne sera pas valorisée, l’ensilage et le transport étant trop onéreux au regard de la valeur nutritive de ces cultures.

Voici la demande faite par la Coordination Rurale du Loir-et-Cher, conjointement à la FNSEA, aux JA et à la Confédération paysanne au Préfet :

Pour valoriser cette alimentation disponible il faudrait envisager que la solidarité nationale prenne en charge ces coûts et que les éleveurs prennent en charge l’achat des matières premières.  

Il est donc indispensable de prendre des décisions rapides. En effet, d’ici quelques jours ou semaines, ces ressources seront inutilisables.

Effectivement, il n'est pas envisageable de laisser ces stocks se perdre par une décision tardive comme cela a été le cas avec l’autorisation de fauchage des jachères arrivée au moins 3 semaines trop tard pour être utile.

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