Les membres de la CR80 se réunissaient mercredi 6 septembre pour leur réunion mensuelle. Ce conseil d’administration a été particulièrement animé puisque Jean-Claude Leclabart, député de la quatrième circonscription de la Somme, avait accepté de venir débattre.

Jean-Claude Leclabart en accord avec nos diagnostics et analyses

Pour lancer les débats, un tour des productions a été réalisé pour tenter d'aboutir à un diagnostic général de la situation des exploitations agricoles. Jean-Claude Leclabart, lui-même ancien agriculteur, n'a pu que partager le constat des prix bas, tant en céréales qu’en lait. Il a insisté sur l'importance et la nécessité de réguler les productions.

Jean-Claude Leclabart a également affirmé son soutien à la réalisation du Canal Seine Nord Europe. Il a mis l'accent sur l’intérêt du projet qui, selon lui, ne pourra que favoriser l’export de nos céréales. Au vu des dépenses déjà engagées, il considère que nous ne pouvons plus faire marche arrière.

Il a encore signalé son opposition à l’interdiction du glyphosate. Bien conscient que sa suppression remettrait en cause les pratiques culturales innovantes comme le non labour et le semis direct. Il est également sensible à la distorsion de concurrence que provoquerait son interdiction. Il nous a encore fait part de l’importance des lobbyings « anti-pesticides » et a insisté sur la nécessité de trouver des alternatives efficaces et abordables pour les agriculteurs.

Un député Leclabart paraissant volontaire

Jean-Claude Leclabart participe activement aux États généraux de l'alimentation et a profité de cette rencontre avec notre conseil d’administration pour faire un point sur l’avancée des travaux et des réunions. Il nous a fait part de son sentiment de sous-représentation de la profession au sein des EGA. Selon lui, tous les participants ont acté que le prix de la matière première payé aux producteurs n’était pas rémunérateur, mais il semble affirmer que personne n’avait la solution.

Jean-Claude Leclabart s’est affiché comme un député d’origine rurale très proche du monde agricole et engagé pour sa défense. Il a indiqué qu'il serait présent à l'Assemblée nationale pour représenter la profession.

Soucieux de l'amélioration des conditions de travail des agriculteurs, il souhaiterait émettre des propositions concrètes à cet effet. Nous le rencontrerons donc prochainement pour entrer avec lui dans les précisions de nos revendications.

 

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