Semences de ferme

 

La commission économique de l'Assemblée Nationale devait étudier aujourd'hui même, mercredi 9 novembre, un projet de loi visant à taxer les semences de ferme issues du produit de la récolte des paysans.

Ce projet, dangereux pour les paysans, a été retiré de l'ordre du jour. Si la CR s'en félicite, elle reste vigilante et tire la sonnette d'alarme avant qu'il ne soit trop tard.

 

Un droit ancestral, une pratique utile

Les paysans possèdent un droit ancestral : celui de ressemer librement leur propre récolte. Ce choix s'impose pour de très nombreux agriculteurs dans un souci d'économie, mais également pour rester indépendants de l'industrie semencière.
Écologiquement avantageuses et d’une traçabilité parfaite, les semences fermières sont beaucoup moins consommatrices de produits insecticides que les semences industrielles.

Non à la mainmise des industries semencières

Depuis sa création, la Coordination Rurale n’a jamais cessé de combattre les tentatives d’atteinte à ce droit imprescriptible des agriculteurs.
Imposer aux agriculteurs de verser des « royalties » sur leurs récoltes issues de semences fermières, c’est les déposséder de leur droit ancestral et les rendre dépendants des semenciers. Ces derniers en ressortiraient renforcés et en quasi possession de l'arme alimentaire !

Oui à une prise de conscience

La Coordination Rurale, au sein de la CNDSF (Coordination Nationale de Défense des Semences Fermières) se bat pour la sauvegarde de la pratique millénaire de la reproduction fermière et revendique la reconnaissance du Droit pour les paysans, de trier et ressemer en totale liberté les produits issus de leurs propres récoltes. La CR défend également les semences "bio" ainsi que les semences potagères.

La CR appelle les parlementaires à prendre conscience que le combat pour les semences fermières est aussi celui de la biodiversité et de la liberté d'entreprendre des agriculteurs ! C’est de leur responsabilité de donner ou non aux marchands, la mainmise sur l’alimentation et les choix de mode de production agricole.


Contacts presse :
Jacques Commère, responsable OPG : 06 74 44 02 06
Bérengère Bosi, chargée de communication : 06 70 80 99 51

Vous aussi, vous souhaitez agir ?

Envoyez au parlementaire de votre circonscription, par courrier, une lettre lui demandant de ne pas voter cette proposition de loi! Téléchargez le modèle ici

Signez la pétition en ligne !

 

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