Par un communiqué de presse la Coordination Rurale de Vendée fait part de son inquiétude face au risque de contagion de la colère bretonne qui pourrait bien gagner les autres régions françaises. En voici l’essentiel :

Il vaut mieux prévenir que guérir !

Alors que le marasme économique ambiant semblait jusqu’alors épargner l’activité agricole vendéenne, les agriculteurs, et plus particulièrement les éleveurs, sont sur leurs gardes.
La similitude de certaines activités agricoles bretonnes et vendéennes nécessitent d’anticiper d’éventuelles difficultés que pourraient rencontrer l’économie para-agricole vendéenne. C’est pourquoi la CR 85 tire la sonnette d’alarme et sollicitera très prochainement les parlementaires et élus locaux pour en dresser un audit.
Il est hors de question de se laisser glisser vers une délocalisation de l’agroalimentaire telle que celle vécue dramatiquement dans les années 90 par l’industrie vendéenne du textile et de la chaussure, laquelle serait catastrophique tant pour les salariés que pour les éleveurs.

Se préserver du champ de bataille qu’est le commerce international

Comme elle l’a précisé début septembre au Ministre de l’Agriculture Stéphane LEFOLL lors de sa venue en Vendée, les agriculteurs ont besoin d’un véritable cap pour la politique agricole.
Pour ce faire il convient que, si écotaxe il doit y avoir, celle-ci ne concerne aucunement les produits agricoles qui par nature ont une vocation nourricière et entrent dans la catégorie des biens de première nécessité.
De même il faut simplifier les contraintes et normes françaises et les ramener au strict minimum permettant ainsi aux agriculteurs français d’être sur un pied d’égalité avec leurs principaux concurrents.
La Coordination Rurale ne cesse de le répéter, il faut sortir l’agriculture du commerce mondial, le vivant ne pouvant être traité comme un simple bien industriel, c’est cela « l’exception agriculturelle ».

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