Élu à la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes depuis 2013, Serge Jousselme fait le bilan de son mandat.

1/ Vous êtes élu à la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes depuis janvier 2013, que retenez-vous de votre mandat ?

J’ai pu faire partie du bureau élargi précédant les sessions budgétaires uniquement dans un soucis d’ouverture afin d’éviter les oppositions systématiques lors des votes en session. J’ai également pu m’inscrire dans des commissions de travail (eau, foncier...) qui se sont très peu réunis mais auxquelles j’étais tout le temps présent. Par contre il y avait peu d’élus du syndicat majoritaire et parfois la réunion se tenait uniquement avec les techniciens sans même la présence du président de la commission. J’ai pu y amener des idées qui ont été parfois retenues par le peu d’élus présents.

2/ Trouvez-vous le fonctionnement démocratique ?

Plus ou moins. Lorsque je demandais la parole lors des sessions, elle m’a toujours été donné et j’ai pu ainsi m’exprimer pour mettre en avant les positions de la CR. Cependant, comme dis précédemment, notre présence en bureau élargi était surtout pour obtenir une sorte de « paix sociale ». Le budget de la Chambre était validé sans qu’on puisse avoir une quelconque influence.

3/ Vous êtes vous senti utile en siégeant à la Chambre ?

Oui car on représente 17 % des agriculteurs qui nous ont fait confiance en 2013. Je n’ai pas changé de cap sur la défense des agriculteurs. Notre présence a été nécessaire pour éviter des décisions excessives.

4/ Quel est votre ressenti par rapport au rôle de la Chambre d’agriculture?

Aujourd’hui on se représente pour continuer à faire bouger les lignes, pour que la Chambre d’agriculture récupère son rôle primaire qui est la représentation, le soutien et la défense de TOUS les agriculteurs. Le travail des techniciens n’est pas suffisamment valorisé sur le terrain et il faut recentrer leur travail pour répondre aux questions des agriculteurs.

5/ Quelles pistes d’amélioration proposez-vous ?

En plus de remettre les techniciens sur le terrain, nous pouvons citer la gratuité du conseil juridique de base ou le premier rendez-vous pour élaborer un dossier. La transparence des décisions et de la gestion financière sont évidemment essentielles pour l’intérêt des adhérents, mais le premier principe d'une Chambre bien administrée est l’impartialité et la neutralité syndicale. Chacun doit être assuré d’une égalité d’accès à tous les services. La recherche de l’intérêt général suppose de travailler pour l’ensemble des agriculteurs, quelles que soient leur sensibilité et leur appartenance syndicale.

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